Bernard Debré
Mort, annoncée aujourd’hui, de Bernard Debré, professeur de médecine, et qui exerçait à l’Hôpital Cochin, où je me rends souvent, par pur masochisme puisque j’ai une santé de fer (galvanisée). Je l’ai croisé une fois dans les couloirs de l’hôpital, et je lui avais envoyé une lettre d’engueulade pour fustiger son secrétariat (les standartistes ne répondaient jamais au téléphone). Il m’avait répondu dans une lettre où il niait l’évidence, comme quoi les patrons ne sont jamais au courant de ce que font leurs subordonnés.
Cela dit, il travaillait un peu partout, et j’ai su qu’il donnait parfois des consultations... à Shanghai. Avec cela, il trouvait encore le temps d’être député, mais je soupçonnais qu’il devait avoir un sosie. Et de rédiger, avec un confrère, un énorme livre sur les médicaments inefficaces ou dangereux, ouvrage que j’ai souvent consulté, et qui est bien utile.
Cela dit, je préférais son frère jumeau Jean-Louis, qui ne manque pas d’esprit, et dont le seul défaut était d’être chiraquien, on se demande pourquoi !