Bernard Debré

Publié le par Yves-André Samère

Mort, annoncée aujourd’hui, de Bernard Debré, professeur de médecine, et qui exerçait à l’Hôpital Cochin, où je me rends souvent, par pur masochisme puisque j’ai une santé de fer (galvanisée). Je l’ai croisé une fois dans les couloirs de l’hôpital, et je lui avais envoyé une lettre d’engueulade pour fustiger son secrétariat (les standartistes ne répondaient jamais au téléphone). Il m’avait répondu dans une lettre où il niait l’évidence, comme quoi les patrons ne sont jamais au courant de ce que font leurs subordonnés.

Cela dit, il travaillait un peu partout, et j’ai su qu’il donnait parfois des consultations... à Shanghai. Avec cela, il trouvait encore le temps d’être député, mais je soupçonnais qu’il devait avoir un sosie. Et de rédiger, avec un confrère, un énorme livre sur les médicaments inefficaces ou dangereux, ouvrage que j’ai souvent consulté, et qui est bien utile.

Cela dit, je préférais son frère jumeau Jean-Louis, qui ne manque pas d’esprit, et dont le seul défaut était d’être chiraquien, on se demande pourquoi !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
En tout cas, Jean-Louis Debré est allé jusqu'au bout voir Chirac, même s'il ne pouvait plus communiquer; Et c'est une vraie épreuve de voir la personne que l'on aimait, appréciait, être tellement dégradée qu'elle ne pouvait même pas vous reconnaître, ni vous parler. Donc, j'aime bien cet homme qui n'a jamais renoncé.
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Y
Moi aussi, je le trouve sympathique et plein d’humour. On a essayé de le faire passer pour un imbécile, ce qui est absurde.