Les homophones

Publié le par Yves-André Samère

La langue française est plutôt riche, et connaît quelques particularités intéressantes. Ainsi, Amélie Nothomb a intitulé un de ses romans Les prénoms épicènes, cet adjectif étant assez peu connu des Français. J’en parlerai peut-être un autre jour, mais, pour l'heure, intéressons-nous à un autre domaine, celui des homophones. Autrement dit, les mots qui n’ont pas le même sens mais se prononcent de la même façon.

Vous en connaissez forcément quelques-uns, comme dans et dent, ou quand et Caen (merci à Raymond Devos), ou, plus grave car une majorité de nos chers compatriotes les confondent, davantage et d’avantage.

Mais savez-vous qui détient le record du nombre d’homophones ? Eh bien le voici, car cette troupe comprend sept homophones : air - aire - ère - erre - ers - haire - hère.

Si vous avez mieux à proposer, je suis ouvert à vos suggestions !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

K
Comprenne qui pourra !<br /> Davantage d'aventages aventagent davantage ....<br /> B.L. Framboise <br /> https://youtu.be/-Fjq8qh7R1g
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D
... Davantage d'avantages avantage davantage. Délicieux Bobby Lapointe, fou de mathématiques, notamment de nombres premiers... Tout à fait dans le thème de cet article.
Y
Ha ha ! Je ne suis pas le seul à faire des fautes de frappe.
K
je suis mort de honte ..... aventages ====> avantages
P
Je dois dire que j'ai un peu de mal à suivre Dominique ans sa démonstration de mots homophones.
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Y
Oh, pour moi, c’était déjà clair. Et rien à voir avec l’homosexualité !
D
Tous les mots (sauf à la rigueur "rut") se prononcent pareil mais n'ont pas le même sens. Homo = pareil, semblable, et phone = son. <br /> Quant à "épicène", cela veut dire qu'un mot est féminin ou masculin, comme les prénoms Claude, Camille, Dominique et autrefois Anne, il y a aussi par exemple le nom commun "élève" qui peut être aussi bien masculin que féminin.<br /> J'espère avoir été plus claire !
Y
Je lui fais confiance, car, moi-même, je ne comprends pas toujours ce que je dis.
D
Mot assez rare, en effet, mais je le connais fort bien, ayant moi-même un prénom épicène. L'officier d'Etat-Civil a demandé à mon père de me donner un second prénom, afin que l'ambigüité soit levée sur mon sexe.<br /> Est, ait, hait, haie, zut que quatre. Rue, rut, ru, rue (ruer), rue (herbe sauvage), cinq et on prononce le "t" de rut. Amusant !
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D
Oui, je pense que c'est le record. Il y a une nuance, qui vaut ce qu'elle vaut : la prononciation, puisque l'homophonie, comme son étymologie le dit, c'est l'identité du son. Il y a les particularités des accents régionaux, vivant en Provence, j'en sais quelque chose !
Y
Donc, jusqu’ici, on en est à sept. Record à battre, mais c’est improbable.