« Tu deviendras hétéro, mon fils »

Publié le par Yves-André Samère

Ce soir sur France 5, un très bon documentaire intitulé Tu deviendras hétéro, mon fils. À ce titre, on devine qu’il va traiter du faux problème de l’homosexualité chez les jeunes hommes, et de ce qu’en pensent leurs parents.

Je dois dire qu’il avait été précédé par un film de cinéma, d’ailleurs inspiré d’une histoire vraie, comme le veut la mode, et que ce film s’intitulait Boy erased, mis en scène par Joel Edgerton, et qu’il était sorti en 2018. On y racontait comment un jeune homme, attiré par les garçons, était mis en pension dans une institution ayant pour but de « soigner » les jeunes gens dans son cas, le coupable de cette décision ridicule étant évidemment son père, gavé de religion et qui le croyait anormal. Rions, oui, ça existait, et ça existe encore dans certains pays arriérés.

Dans cette institution, le régime était draconien, et vous en auriez une idée si vous lisez la critique que j’en avais faite, ICI. Le film se termine bien, et le garçon, joué par Lucas Hedges (qu’on a encore vu hier soir à la télévision, dans Ben is back, film hélas raté, où il jouait un drogué), enfin compris par sa mère, se mariait avec le jeune homme qu’il aimait, et reprenait sa vie normale après un séjour chez les cinglés qui avaient fait leur possible pour le briser, à grands renforts d’interdiction diverses... et de religion à haute dose. Mais, dans le téléfilm de ce soir, tout est authentique, et facilité par le fait qu’aux « États-Unis », pays de cinglés fanatiques, ces horreurs sont encore considérées comme naturelles.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Aujourd'hui, j'ai déjeuné avec des amis dont la partie mâle m'a dit détester les homosexuels. Bien évidemment je lui ai demandé pourquoi, et il m'a dit qu'il ne pouvait que difficilement faire autrement, son père ayant une haine profonde des homos. A tel point qu'un jour, alors qu'il avait acheté une chemise rose, son père l'a traité de PD et lui a demandé de la jeter... Difficile de se détacher de son éducation. Même à 80 ans !<br /> Par contre, dans un jeu télévisé, lors de la présentation d'un couple de candidats "nous vivons ensemble depuis 19 ans, et nous sommes mariés depuis 3 ans". Deux messieurs, l'un retraité de la banque, l'autre (je ne m'en souviens plus). Cela ne devrait même pas être remarqué, mais j'ai ressenti un petit plaisir de voir que la France Télévision mine de rien... Et ce n'est pas la première fois.<br /> Cette histoire de "maison de redressement" des homosexuels me conforte dans l'idée que les états-uniens sont vraiment au-dessous de tout. Je me demande comment on peut encore admirer une telle société.
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Y
> Vous pensez à Sa Majesté, évidemment.
D
Moi non plus, ce n'est vraiment pas un pays où j'aimerais aller. D'ailleurs je ne supporte pas les personnes qui badent tout ce qui est etats-uniens, jusqu'à truffer leur vocabulaire de mots anglais. Je pense que beaucoup voient ce pays au travers des séries télévisées dont nous sommes inondés. Disons pollués. En tout cas, merci à Trump (je ne pensais pas un jour dire cela) de nous éclairer sur les réalités du pays qu'il est censé gouverner. !
Y
Les États-Unis sont l’enfer sur Terre, malgré les talents locaux, et il faut voir combien leur population vole bas. Pour rien au monde je ne m’y rendrais. En comparaison, la France est une sorte de paradis, malgré la pauvreté intellectuelle de nos gouvernants.