Perdu la tête
Habituellement, je n’ai rien contre les jeunes, surtout s’ils jouent du piano. Mais là !...
Habituellement, je n’aime pas les gouvernants, surtout s’ils jouent les dictateurs au petit pied. Mais là !...
Bref, voilà que je me retrouve d’accord avec Macron et ses courtisans, tout ça à cause d’un garçon de dix-huit ans, qui, hier, gavé de religion, a tué un professeur de collège qui n’avait rien à se reprocher, et lui a coupé la tête – en beuglant le célèbre Allāhu ʾakbar, un peu trop souvent entendu, partout dans le monde entier.
Mais non, bande de crétins, votre Allah n’a rien de grand, c’est un de ces faux dieux (comme tous les dieux, d’ailleurs), dont vous vous êtes faits les adorateurs débiles. Du reste, expédié ad patres par les policiers, le tueur devrait savoir, à présent, que son dieu n’existe pas. Tu as l’air malin, désormais, avec ton couteau, dont tu aurais mieux fait de te servir pour couper les pages du Coran et t’en servir dans un endroit approprié, où, pour une fois, il servirait enfin à quelque chose.
Je rappelle qu’un excellent auteur britannique, Christopher Hitchens, a publié en 2007 un livre, God is not great: how religion poisons everything (en français, Dieu n’est pas grand : comment la religion empoisonne tout), qui fait définitivement le point sur cette question. Lisez-le, vous ne perdrez pas votre temps. Hitchens a été auparavant le seul auteur ayant ramené à une dimension raisonnable la sinistre « mère Teresa », dont un pape idiot a fait une sainte, avec son livre Le mythe de mère Teresa, hélas devenu introuvable, sauf dans ma bibliothèque.