Jean-Paul et Ali

Publié le par Yves-André Samère

Le 18 décembre 2020, Arte a diffusé Les dossiers secrets du Vatican, téléfilm en deux parties consacré au Vatican, et dont seul le deuxième est consacré à l’attentat dont le pape Jean-Paul II avait été victime, sur la place Saint-Pierre de Rome, le 13 mai 1981. L’auteur de l’attentat, qui avait utilisé un pistolet et avait tiré de très près, était un Turc, membre de la secte des Loups Gris, et s’appelait Mehmet Ali Agca. Il n’a jamais voulu révéler qui l’avait commandité, et on ignore toujours si le cerveau qui l’avait mandaté était le KGB russe, la Mafia ou un autre pouvoir occulte.

Il faut rappeler que le pape, blessé, a survécu, et qu’il a même, plus tard, rendu visite à son agresseur, en prison, que celui-ci lui a baisé la main, mais n’a rien révélé non plus. On ignore donc toujours l’identité du ou des commanditaires et le motif de l’attentat.

Comme je me fiche bien du sort de ce pape, d’ailleurs décédé et qui a toujours fabriqué des « saints » avec des personnages de droite, je ne me suis intéressé qu’à un seul détail de cette ténébreuse affaire, comme aurait dit Balzac : on rapporte, et la chose a été filmée, que, une fois l’attentat commis, la foule qui s’entassait sur l’immense Place Saint-Pierre, devant la basilique du même nom, avait pris la fuite, comme si elle avait risqué quelque chose.

Et ça, c’est très curieux : que craignaient ces gens ? Le tueur avait rapidement été désarmé, il n’aurait certainement pas tiré en direction de la foule, et, en prenant la fuite, les témoins involontaires ont raté la suite du spectacle. Moi, si j’avais été présent, je serais resté sur place et aurais attendu la suite, qui devait être passionnante. De même qu’après l’attentat contre Kennedy à Dallas, bien des années auparavant, les tueurs inconnus qui l’ont flingué n’ont tenté aucun autre assassinat, l’essentiel étant fait !

Décidément, les malfaiteurs sont moins dingues que les témoins des divers crimes.

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