La théorie des ensembles
Mon titre du jour ne concerne pas la manie du pouvoir politique, consisant à marteler, à longueur de journée, le terme ensemble, le but étant de nous culpabiliser en insinuant dans nos esprits que, si nous répandons le virus, c’est notre faute et pas la sienne.
En réalité, le mot ensemble a une autre signification, avec la théorie des ensembles, qui est une branche des mathématiques, domaine qui m’a passionné quand je l’ai découvert, et auquel je me suis efforcé de m’initier, en achetant plusieurs volumes d’une collection de livres écrits par un professeur belge, qui signait Papy (en réalité, il s’appelait Georges Léopold Anatole Papy, et il a vécu jusqu’à l’âge de quatre-vingt-onze ans), et qui enseignait à la Faculté des Sciences de l’Université de Bruxelles. Ces livres étaient superbement illustrés de diagrammes en couleurs réalisés par son épouse Frédérique, et je les ai toujours. Ils étaient publiés aux éditions Marcel Didier, à Bruxelles, Montréal et Paris. Tous portaient le titre Mathématique moderne, et il y en avait six, mais je n’ai que les trois premiers. Précisons que ce titre générique ne prétend pas qu’il existe une mathématique moderne, ce qui serait absurde, mais que cette expression avait pour sens Vision moderne de la mathématique. Tous dépassaient les quatre cents pages et n’étaient en rien ennuyeux, au contraire, ils m’avaient passionné.
Je ne peux évidemment pas expliquer ici en quoi la mathématique peut revêtir un aspect moderne, car je ne veux pas perdre une partie de mes lecteurs, mais je les feuillette occasionnellement (les livres, pas les lecteurs). On peut encore trouver certains de ces livres, très chers, chez Rakuten.