Ouf, c’est fini !
Messieurs les journalistes, félicitations : pendant toute cette campagne électorale états-unienne, vous avez tenu l’antenne pendant des heures entières, sans rien savoir de ce qui se passerait ensuite, et avez tenu à nous le faire longuement savoir ! C’était remarquable de professionnalisme. Tous, nous espérons que vous serez dignement récompensés.
Je n’ai aucune remarque à faire sur le résultat de cette élection. Elle va débarrasser le monde d’un paltoquet raciste, homophobe, goujat et voleur. Si vous l’ignoriez, non seulement il n’a pas gagné la fortune qu’il possède, mais il l’a reçue en héritage de son père, qui rappelait furieusement le père de Kennedy, lequel a réussi à faire élire son fils à la Maison-Blanche grâce au soutien de la mafia. Seule différence : au temps de Kennedy, c’était la mafia italienne qui prévalait. Aujourd’hui, c’est la mafia russe. Un immense progrès, c’est évident.