Claude et Rika
Coup sur coup, hier et avant-hier, deux personnalités sont mortes. D’abord, avant-hier, Claude Brasseur. Acteur prolifique, apparu dans 152 films dont quelques-uns ont eu beaucoup de succès, il semblait être capable de jouer n’importe quel rôle, y compris dans le registre comique, et c’est dans les deux films d’Yves Robert, Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis, qu’il a eu le plus de succès. Je ne l’ai jamais vu en scène, bien qu’il ait joué dans au moins trente-six pièces, et, paradoxe, c’est son père Pierre Brasseur que j’ai eu l’occasion de voir au théâtre. Il faut dire qu’il appartenait à une famille d’artistes, père et mère, et l’un de ses fils est lui aussi acteur.
Hier, c’est Rika Zaraï qui a quitté la scène. Elle était uniquement chanteuse, et eut mieux fait de ne jamais s’écarter de cette voie, car, sur le tard, elle eut cette lubie de vouloir publier des livres de... médecine, domaine dont elle ne connaissait rien. Cela suffit à scier sa carrière, car cette décision la ridiculisa définitivement. On ne devrait jamais se lancer dans l’inconnu.