Colle : combien font 7 fois 2 ?

Publié le par Yves-André Samère

Je suis incapable de dire si cette manie bien française de « traduire » l’expression « deux semaines » par quinze jours existe aussi à l’étranger, mais cela m’a toujours paru une belle idiotie ! Comment a-t-on pu valider cette prétendue excellence des Français en mathématiques, alors que la totalité de mes chers compatriotes semblent infoutus de faire une multiplication aussi élémentaire que 7 × 2. Seraient-ils adeptes de l’à-peu-près en tout ?

En réalité, nous avons eu en France d’excellents mathématiciens, mais surtout au début du vingtième siècle et aux siècles précédents : Descartes, Poincaré, Lagrange, Condorcet, sans oublier Évariste Galois, mort (en duel !) à vingt-et-un ans, après avoir passé sa dernière nuit en rédigeant un traité sur la résolution des équations. À ce propos, je dois signaler que sa fiche Wikipédia comporte une erreur, puisqu’on y affirme que, selon son auteur, « une équation algébrique quelconque doit avoir [des caractéristiques telles que ses solutions] puissent être calculées à partir de ses coefficients, par des opérateurs simples, comme l’addition, la multiplication, l’extraction de racines ». Je regrette, mais c’est faux, une équation du troisième degré, pour être résolue, doit pouvoir faire appel à autre chose, comme les fonctions trigonométriques. Je ne donne pas ici la recette, elle ne peut pas être écrite en langage courant.

Pour en revenir à mon point de départ, la faiblesse des Français en mathématiques, je conclurai en disant que Villani a involontairement abusé ses compatriotes par sa célébrité (la médaille Fields), célébrité qui ne lui a même pas permis de devenir ministre de l’Éducation nationale, comme jadis Claude Allègre. Honte à toi, Cédric !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

E
La méthode de Cardan (resp. Ferrari) permet la résolution des équations du troisième (resp. quatrième) degré par une combinaison d'additions, soustractions, multiplications, divisions, et racines carrées, cubiques et quartiques
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Y
Exact. C’est bien ce que j’avais rédigé sur papier. Je le retrouverais peut-être, si je savais où chercher. Mais il y avait aussi des intrusions de la trigonométrie dans les calculs. Bien entendu, ce n’était pas très accessible, mais j’avais écrit un programme informatique conçu pour une calculatrice de poche, qui prévoyait tous les cas.