Mettons un bémol

Publié le par Yves-André Samère

Chers amis musiciens, saviez-vous (mais à présent, vous allez le savoir) qu’au Moyen-Âge, il existait deux bémols ? L’un, réservé au si naturel et qui avait un dos rond (mais non, pas un do ! Faut pas pousser), qu’on avait surnommé en latin b mollis, pour « b mou », devenu ainsi bémol, et un autre à dos carré, le b carré, qui est devenu ainsi le bécarre.

Pas étonnant que le bémol ait acquis un autre sens, que lui ont donné les journalistes, les hommes politiques et les sociologues : il a vite servi d’atténuateur à tout, et on met un bémol à n’importe quoi lorsqu’on veut baisser le ton des échanges publics.

(Mais ça, Mélenchon n’en a rien su, et Céline Dion, pas davantage)

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