Quand le pape commettait un faux

Publié le par Yves-André Samère

Mardi 15 décembre, Arte a diffusé un documentaire consacré à la plus grande escroquerie de l’Histoire, celle de la prétendue donation de Constantin. Je connaissais cette histoire vaseuse depuis des années, mais comme on en parle peu (que faisait Jean-Pierre Pernaut ?), très peu de gens connaissent cette mystification. Seul un livre de Lorenzo Valla, que j’ai lu, en a parlé, bien plus tard qu’à l’époque où elle avait eu lieu, mais vous savez ce que c’est : oser raconter qu’un pape, d’ailleurs célèbre (son nom a servi pour nommer la troisième plus grande ville d’Algérie et la première de Turquie), a trempé dans cette machination pour disposer à sa guise d’un empire, ça ne se fait pas !

Bref, ce document, la fameuse donation, était un faux qui a permis au pape de l’époque de faire cadeau au pape et à ses successeurs, donc à lui-même, ce qui restait de l’Empire romain – une paille ! Charité bien ordonnée, etc.

Je vous engage à télécharger dans Captvty l’émission intitulée Quand l’Histoire fait date – 315, la donation de Constantin. Cela vous ouvrira peut-être les yeux sur les magouilles du Vatican. Signalons tout de même que le narrateur, Patrick Boucheron, attend la dix-septième minute de sa péroraison, qui dure vingt-six minutes, pour aborder l’essentiel : prononcer le mot « faux », qui qualifie la mystification. Drôle d’historien.

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