L’homosexualité, sujet à éviter
Je ne crois pas avoir jamais donné mon avis sur l’homosexualité, notamment chez les très jeunes qui se font harceler par leurs condisciples (les adultes, je m’en fiche). Ai-je un avis ? Sans doute, mais je pensais qu’il n’intéresserait personne, et je le pense toujours.
Mais alors, bougre d’andouille, concluez-vous, pourquoi en parler aujourd’hui, alors que tu écris ici depuis mai 2007 et que tu as commis 9126 articles, sans compter celui que vous lisez en ce moment ? C’est très simple : c’est parce que l’actualité traite ce sujet de plus en plus fréquemment, et que je parle beaucoup de l’actualité. Non que je lui attache davantage d’importance qu’à tout le reste, mais enfin, elle vient m’interpeller – comme disent les ploucs – à domicile.
Par ailleurs, et même à mon âge le plus tendre, jamais je n’ai considéré les goûts en matière de sentiment (ou de sexe, si vous préférez) comme plus importants qu’en matière de cuisine, ou de couleurs, ou même de musique : si je déteste les oignons cuits et préfère Chopin à Debussy, qui s’en offusquerait ? Outre cela, ces questions ne sont jamais un choix, contrairement à ce que pouraient dire ceux qui pensent avec leurs pieds.
Donc, jeunes, aimez qui vous voudrez, ce que vous voudrez, quelle importance ? Et fichez-vous de l’opinion d’autrui, cet autrui n’ayant en ce domaine aucune autorité sur vous, pas même vos parents. J’ajouterai : ne les consultez jamais, ne les informez jamais, vous éviterez les fameux désaccords familiaux qui empoisonnent la vie des jeunes et des moins jeunes.