Complications hospitalières

Publié le par Yves-André Samère

Ce matin, je suis allé à l’Hôpital Cochin. But : me faire prélever un peu de sang en vue de faire analyser mon taux de créatinine. Objectif : après-demain, je dois passer un scanner à l’Hôtel-Dieu, que mon nouveau neurologue m’a prescrit.

J’avais bien tenté, avant-hier, de faire exécuter cette analyse dans un laboratoire privé qui a ma clientèle depuis une dizaine d’années, mais là, mauvaise surprise, ces pirates m’ont réclamé cent vingt euros pour cette bagatelle. J’ai refusé de payer et décidé de faire faire ce travail dans un hôpital public, où jamais on ne m’a réclamé le moindre centime. Cochin, donc.

Or, et d’une, le centre de prélèvements était fermé, et, secundo, la secrétaire qui fixe tous les rendez-vous m’a dit que cela prendrait du temps, et qu’il fallait demander un rendez-vous au centre de prélèvements nouvellement installé dans le couloir proche de l’entrée principale. Décidé à tout envoyer balader si un nouvel obstacle se présentait, je suis donc allé dans ce nouveau centre, d’ailleurs bondé. Il m’a ainsi fallu attendre debout dans un couloir, épreuve que j’adore positivement.

J’ai fini par être admis dans les locaux, où une jeune infirmière s’est occupée de moi, au point de procéder elle-même au prélèvement de mon sang. Ce qu’elle a fait très bien. Mais surtout, elle m’a révélé qu’en fait, et contrairement au bobard que m’avait balancé la secrétaire précédente, les prises de rendez-vous étaient superflues, et qu’on pouvait se présenter ici sans autre forme de procès.

Conclusion : les simples employés d’un hôpital ne sont pas au courant des décisions prises par leur hiérarchie, et se débrouillent afin de satisfaire au mieux les patients qui se présentent.

Encore une fois : ça vous étonne ?

Curiosité : la même infirmière, Noire, à laquelle je venais de dire que j’avais depuis au moins cinq ans une carence en plaquettes (elles sont chargées de stopper les hémorragies), m’a révélé qu’elle se trouvait dans le même cas, ajoutant même « C’est ethnique ! »

Eh oui, je l’ignorais, mais les Noirs manquent aussi de plaquettes ! Sauf les chefs d’États, qui collectionnent les plaquettes, pourvu qu’elles soient en or.

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