Haro sur le diabète
Vu aujourd’hui un documentaire qui sera diffusé sur Arte le 2 mars, et traitant du diabète. On ne le sait pas suffisamment, mais cette maladie est terrible et plus que répandue, car elle s’étend sans cesse. Le pire étant que certains industriels ont bondi sur l’occasion de se remplir les poches avec des remèdes dont ils ont exagérément augmenté le prix, notamment le français Sanofi, qui ment effrontément en prétendant ne rechercher que le bien de ses clients, alors que c’est tout le contraire ! Méthode : organiser des colloques de personnalités du monde médical, richement payées pour trouver les « bons » arguments en faveur de ces truands.
Je suis assez intéressé, car je suis diabétique (du type 2, non insulino-dépendant, comme on dit, car je n’ai pas besoin de piqûres quotidiennes). Il me faut donc surveiller mon alimentation, et faire mesurer régulièrement mon taux d’hémoglobine glyquée, appelé HBA1c dans l’argot du métier. Passons sur les détails, et, si c’est votre cas, vous n’êtes pas en danger tant que ce taux est au-dessous de 7 %. J’en suis depuis longtemps à 5 %, mesuré il y a six jours à l’hôpital Cochin. Vous ne serez donc pas débarrassé de moi avant « un certain temps », comme disait Fernand Raynaud.
L’autre type de diabète, c’est le type 1. Là, calamité, vous êtes à la merci du moindre taux de variation de votre insuline, produite par le pancréas, et soumis au régime des piqûres quotidiennes et indispensables. J’ai un jeune cousin qui est dans ce pétrin, le pauvre. On peut en mourir si on n’a pas son insuline régulièrement ou si on oublie de se piquer.