Ne pas décevoir un jeune

Publié le par Yves-André Samère

Il y a cinq jours, François Asselineau, président d’un parti politique assez confidentiel - l’Union populaire républicaine, parti souverainiste –, a été mis en examen, parce qu’on le soupçonne de « harcèlement moral », de « harcèlement sexuel », d’« agressions sexuelles par personne ayant autorité » et d’« intimidation d’une victime ».

Je ne sais rien du bien-fondé ou pas de ces accusations, mais je tremble pour un de ses admirateurs, un garçon que j’aime beaucoup, le fils de Raphaël Enthoven et de Carla Bruni, prénommé Aurélien. Je le connais depuis des années, via les vidéos bourrées de talent qu’il avait mises sur YouTube, et qui toutes parlaient de paléontologie, science où il est expert. Il aura vingt ans en juin, il est à Sciences Po, et c’est une grande intelligence. Hélas, il s’est pris d’admiration pour Asselineau, jusqu’à diriger un débat entre ce politique et Emmanuel Todd, débat de plus de deux heures et demie, qu’il avait arbitré le 31 octobre 2018 : il avait alors... dix-sept ans et demi !

Je me fiche bien d’Asselineau lui-même, mais je ne voudrais pas qu’Aurélien connaisse une déception de cette taille. Des jeunes de ce gabarit, on n’en trouve pas tellement.

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