Vive la mort !

Publié le par Yves-André Samère

Deux états me plaisent, aujourd’hui. Et d’un, mes parents sont morts. Et de deux, je n’ai pas d’enfants.

Ne vous hâtez pas de me traîner dans la boue, d’autres humains mériteraient ce traitement, et je vais vous dire qui. Mais d’abord, ma justification. En premier lieu, si je suis heureux que mes parents soient morts, c’est parce qu’ainsi, ils ne voient pas le monde dégueulasse dans lequel vous vivons, avant d’y croupir. En second lieu, je suis très heureux de n’avoir pas mis au monde des enfants qui n’ont pas eu le temps de se conduire comme les salauds qui nous environnent et nous marchent sur la tête.

Mais quels sont ces ignobles salauds ? Une simple question : saviez-vous qu’en un an d’épidémie, les milliardaires, français et autres, ont vu leur fortune augmenter de... quarante pour cent ? Pendant que les pauvres s’appauvrissaient en conséquence. Je sais de quoi je parle, des miséreux, j’en croise tous les jours, ils dorment sur les trottoirs de mon quartier. L’un d’eux, un jeune évidemment, dort au pied d’un distributeur de billets, celui du Crédit du Nord, allez vérifier si vous passez par là. Il n’y a pas des jours, ou des nuits, dans lesquels vous rêvez qu’on pende Bernard Arnault ? Ou, au mieux, qu’on lui confisque une grande part, voire la totalité, de ses foutus milliards ? Ou, mieux, qu’on l’envoie illico dans l’autre monde, afin de lui permettre d’en jouir immédiatement ?

(Si vous êtes fan de Bernard Arnault, remplacez son nom par celui de Jeff Bezos, ou de qui vous voudrez, tous ces individus se valent)

Oui, je sais, on trouve toujours LA justification, qui prétend que les ultra-riches sont utiles, parce qu’ils « créent des emplois ». À cela près que lesdits emplois, ils ne les occupent pas et laissent les pauvres se fatiguer à leur place. Eux se contentent de ramasser les dividendes gagnés par les autres.

Bref, si nous avions des gouvernants dignes de ce nom, la sacro-sainte loi s’appellerait Loi de la Confiscation. On viderait les poches et les caisses de ces ignobles pourris, avant de les envoyer dormir sur les trottoirs parisiens.

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