Pourquoi le lundi de Pâques ?
Le lundi de Pâques, comme aujourd’hui, est à la fois une plaie et une imposture.
Une plaie, parce que tout s’arrête, privant dès lors les citoyens d’une activité qui serait nécessaire et qui n’a pas de solution de remplacement. Ainsi, j’avais besoin d’un médicament, je suis donc allé dans une pharmacie où j’avais passé une commande. Or, samedi après-midi, je me suis cassé le nez sur une porte close, elle avait fermé à une heure moins le quart, et n’a pas rouvert avant le mardi suivant. Cause : le dimanche de Pâques, suivi du lundi de Pâques. Deux jours et demi de fermeture !
Une imposture, parce que le lundi de Pâques n’a aucune justification, ni nationale ni religieuse. Elle n’a été instaurée que parce que les chers travailleurs râlaient de ne pas avoir eu un jour de congé le lendemain d’une fête religieuse, laquelle n’a socialement aucune nécessité, puisque lesdits travailleurs, à juste titre, se foutent éperdument de la religion.
Bilan : sur les onze jours fériés de l’année, six, plus de la moitié, sont des lendemains de fêtes religieuses exclusivement catholiques.
Bravo !