Revoir « Les dix commandements »

Publié le par Yves-André Samère

Cet après-midi, j’ai voulu revoir Les dix commandements, de Cecil B. DeMille, dans sa version de 1956 (il en avait fait une autre version en 1923), surtout parce que, dimanche dernier, les critiques qui officient pour Le masque et la plume de France Inter l’ont unanimement descendu en flammes, pointant ce qu’ils pensent être ridicule.

Eh bien, je n’ai pas changé d’avis, je pense toujours que c’est un grand film, même si la première partie est supérieure à la seconde ! La réalisation est parfaite, le dialogue percutant, et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Un autre jour, je vous parlerai peut-être du fameux trucage de la Mer Rouge qui s’ouvre pour laisser passer les Hébreux en fuite, car je sais très bien comment John P. Fulton a réussi ce coup-là (sur le terrain d’un parking de la Paramount !).

Je comprends parfaitement pourquoi des critiques, presque tous de gauche, sauf Eric Neuhoff, détestent Cecil B. DeMille : ils lui reprochent de parler de la religion ! C’est stupide, car je suis aussi de gauche, et je ne tombe pas dans ce travers. Pourquoi devrait-on détester les films qui parlent de la religion ? C’est tout simplement de la mauvaise foi, et cette attitude systématique n’est pas digne d’un critique honnête. Du reste, quand Pasolini réalise L’évangile selon Mathieu, ils ne trouvent rien à y redire, bien que Pasolini ait été ouvertement communiste.

Je ne vais pas plaider davantage, car j’en ai assez dit.

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