C’est super, c’est top, ou c’est cool ?

De toutes mes fibres, je hais ces expressions dont nul ne semble capable de se passer, serait-il ministre de la République française. Par quel miracle néfaste not’ bon maît’ a-t-il pu engager dans son équipe des gens comme Marlène Schiappa, qui entrelarde le moindre de ses propos par une kyrille de super, de cool ou de top, histoire d’être comprise par la lie du peuple. Elle nous fait regretter De Gaulle, qui, sans être un aigle, aimait le beau et bon langage, et ne serait jamais tombé à un niveau aussi bas (sauf lorsqu’il parla d’un « quarteron de généraux en retraite », croyant qu’un quarteron signifiait quatre. Un quarteron, c’est le quart de cent, donc vingt-cinq).

En somme, et selon mon point de vue, un homme politique écorchant le français devrait être mis à la porte. Pour le crime de mauvais exemple.