De la démagogie et autres signes des temps

Publié le par Yves-André Samère

Il paraît que Macron veut toucher les jeunes. Moyennant quoi, il a complètement sombré dans la démagogie. Par exemple, en s’abaissant à un numéro de copinage avec deux crétins... pardon, deux « influenceurs », comme il faut dire, et qui, en vrais djeunz, n’ont pas de nom, mais seulement un surnom (chacun) : Carlito et McFly.

Naturellement, ces trois-là n’ont pas parlé de culture, mais de hip-hop et de rap, qui sont les phares de l’art aujourd’hui. Avec le rap, pardonnez-moi, j’ai failli oublier !

À ce propos, permettez-moi un message personnel adressé à Léo Grasset : Léo, toi qui étais un véritable scientifique, toi qui, sous le pseudo DirtyBiology, publiait sur YouTube des vidéos très intelligentes (et drôles, ce qui ne nuit pas) sur les animaux, toi qui, au cours d’un séjour de plusieurs mois en Afrique, en a ramené un livre passionnant, Le coup de la girafe, que j’ai acheté et lu, voilà que tu tolères de te faire prendre en photo en compagnie deux autres influenceurs ! Ne compte plus sur moi, tu viens de perdre un lecteur.

Tournons la page.

Donc, Macron est un démagogue. Vous me direz qu’on le sait depuis longtemps, et que ça ne s’arrange pas avec le temps. Vous verrez, bientôt, il fera sa campagne électorale sur Cnews, puisqu’il paraît qu’il adore Hanouna. Si ça continue dans ce style, je vais finir par voter – si je vote – pour Mélenchon, ce qui me rapprochera de Didier Porte, avec qui je suis brouillé depuis des années. Par sa faute, naturellement.

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