Demander pardon ?
Parce que Macron se rend aujourd’hui au Ruanda, certains, sur place, voudraient qu’il « demande pardon » pour les massacres commis à l’époque, argüant que « la France » en avait été complice.
J’ai beau mépriser Macron pour sa démagogie, j’estime que cette démarche est stupide. À l’époque des faits, Macron n’était pas la France, il n’était que lycéen et ne faisait que découvrir l’amour dans les bras d’une femme en âge d’être sa mère. Rien de criminel dans tout ça, et la majorité des Français ne savaient même pas où se trouvait le Ruanda.
Non, le véritable responsable était un individu auquel beaucoup vouent encore un culte : cette abominable ordure qu’a été Mitterrand. Rappelons que la suppression de la peine de mort n’a pas été de son fait, mais celle de son ministre Robert Badinter. Bien au contraire, comme ministre de l’Intérieur, Mitterrand avait été partisan de la peine de mort, et l’avait beaucoup pratiquée durant la guerre d’Algérie. Rappelons aussi qu’il avait porté plainte contre son complice du simulacre d’assassinat pratiqué contre lui par le député de droite Pesquet, à une époque où l’assassinat était encore puni de mort ! Lisez donc ICI. Pour cela, le Sénat l’avait exclu de ses rangs, ce dont il ne s’est pas vanté. Il y a eu aussi la nauséabonde affaire des Irlandais de Vincennes, lesquels, victimes de fausses accusations, se sont farci neuf mois de prison (ils ont été libérés le 21 mai 1983), et, le 5 octobre, la procédure contre eux sera enfin annulée par la chambre d’accusation. Enfin, n’oublions pas le capitaine de gendarmerie Jean-Yves Guézou, qui, n’ayant fait qu’espionner des citoyens sur ordre de Mitterrand, s’est suicidé par pendaison.
C’est Mitterrand qui devrait être frappé d’indignité nationale, comme aurait dû l’être Pétain pour s’être mis du côté d’Hitler durant les années de domination nazie. Lui devrait être extrait de sa tombe pour retrouver sa véritable place : les poubelles de l’Histoire.