Quand un cinéma vous traite en aristocrate
Hier, j’ai raconté comment mon étourderie m’a privé de voir un film que j’attendais. Évidemment, je me moquais de moi-même, un travers que ne possèdent pas nos chers hommes politiques. Or, ce jour-là, les fauteuils de la petite salle 4 étaient remarquablement occupés par un nombre de spectateurs surprenant – quand bien même nous n’étions pas serrés comme dans le métro, où n’existe aucune précaution du genre « geste barrière » (encore une expression d’une rare idiotie).
Comme je suis du genre têtu, ce matin, je suis revenu à la même heure, dans la même salle. Et je m’attendais à trouver une situation similaire, dans le style du métro parisien.
Eh bien non ! Ce matin, nous n’étions que DEUX dans la salle, une femme au dernier rang, et moi au troisième. Adieu le style du métro parisien.
Je vous signale qu’assez souvent, je me suis retrouvé seul dans une salle de cinéma. C’est une sensation délicieuse, qui vous fournit un caractère aristocratique.