Bon « pour la planète » ?
Dieu que les gens sont influençables ! Tous ou presque ne font que radoter les expressions mises à la mode par les communicants du gouvernement. Il y a quelques instants, j’écoutais sur France Inter une émission traitant d’un sujet en vogue : la revente des objets ayant vieilli, et dont les propriétaires veulent se débarrasser. Or, la plupart des auditeurs qui appelaient l’animatrice s’ingéniaient à prétendre que ce petit commerce était « bon pour la planète ».
(Oui, je sais, j’ai, dans ma deuxième phrase, employé le verbe radoter avec un sens transitif, c’est-à-dire en lui donnant un complément d’objet direct, alors que, pour les puristes, il ne peut pas en recevoir un. Eh oui, voilà que je commets des fautes de français. Je vais finir à France Inter)
Tous ces niais ont donc gobé le baratin semé par nos chers édiles, selon qui la moindre économie (de bouts de chandelle) serait capable de réduire la célèbre pollution, et donc sauvera l’humanité et ceux qui la composent.
Le plus agaçant est cet emploi excessif du mot planète, qui est totalement hors sujet. Et si chacun de ces penseurs au petit pied découvrait enfin que la planète, autrement dit la Terre, se fiche bien des bonnes actions supposées que leur action produit sur l’atmosphère, sur les mers, sur les produits de la terre, et autres amusettes ?
Cessez de vous dorloter avec ces fantaisies, vous ne faites rien de valable, et vous vous dupez vous-mêmes, avec vos lubies.