Dévorer les livres

Publié le par Yves-André Samère

J’avoue : je suis boulimique. Non, pas dans le domaine culinaire, puisque je ne m’intéresse pas du tout à la nourriture et que je méprise la gastronomie – et les cuisiniers à la mode, dans la foulée. Mais ce sont les livres que je « dévore ». Je crois avoir mentionné qu’il m’arrive, depuis l’âge de dix-huit ans, de lire une demi-douzaine de livres en même temps (rectification : un à la fois, tout de même), et, aujourd’hui, je viens d’en ajouter deux à mon contingent : Ada, d’Antoine Bello (rien à voir avec le roman de Nabokov, lu il y a très longtemps), qui parle d’intelligence artificielle, et Le prix de la chair, roman policier de ma chère Donna Leon. Pour celui-ci, j’ai d’ailleurs acheté chez Amazon un plan très détaillé de Venise, qui me permettra de savoir ce que font les personnages dans ce labyrinthe grandeur nature.

Bien sûr je suis déjà allé à Venise, mais si peu de temps qu’il ne m’en reste à peu près rien. Entretemps, la Sérénissime a subi les attaques des touristes, qui l’ont ravagée... Hélas. On aurait dû les noyer tous dans le Canal Grande. Et non, il n’y a pas de faute d’orthographe dans cette dernière expression.

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