Lire trois romans en un jour

Publié le par Yves-André Samère

En vingt-quatre heures, entre hier et aujourd’hui, j’ai lu trois romans : deux d’Amélie Nothomb, Premier sang, paru hier, et Sans nom, paru en 2001, et un de Franz Kafka, La métamorphose, paru en 1915. Tout cela est très inégal, surtout en ce qui concerne Amélie Nothomb, qui, pour une fois, ne s’est pas foulée !

Le plus intéressant est le roman de Kafka, mais dont je me demande encore si ce livre n’est pas un gag littéraire, étant donné son sujet : Gregor Samsa, représentant de commerce célibataire et vivant chez ses parents avec sa jeune sœur de 17 ans, se réveille un sale matin en découvrant que son corps est devenu celui d’un cafard, de la taille d’un humain mais incapable de travailler. En revanche, il est désormais capable de marcher sur les murs et le plafond, tout comme Fred Astaire dans Mariage royal. Très vite, parce qu’il ne va plus au travail, il perd son salaire, et comme sa famille est désormais démunie, c’est la déchéance de tous. Je vous passe les péripéties, mais il meurt à la fin, ce qui permet à l’auteur de se sortir d’un récit qui ne pouvait aboutir à rien !

Trois films ont été réalisés à partir de ce texte, mais je n’en ai vu aucun, ce qui m’évite d’écrire des bêtises (pour une fois, ajouteront mes bons amis). « En fait », comme on dit sur France Inter quand on ne sait pas comment finir une phrase, je suis resté assez indifférent à ce texte. L’autre œuvre de Kafka dont j’ai connaissance, c’est Le procès, dont Orson Welles a tiré un film, qu’il a réalisé partiellement à la Gare d’Orsay, pas encore devenue un musée. De celui-là, je ne dirai rien de négatif, parce que Welles était un grand artiste, et personne ne se permet de le traîner dans la boue !

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