Vivent les navets !

Publié le par Yves-André Samère

J’aimerais dire à quel point je déteste certains films qui prétendent nous donner des leçons d’humanisme, genre qui permet d’attraper beaucoup de spectateurs naïfs, en les culpabilisant. Je pense à ces vieux navets, Rain man, mais aussi à Forrest Gump ou Le cercle des poètes disparus. Ou ce film belge, Le huitième jour, avec Daniel Auteuil et un handicapé mental. Le pire était sans doute Forrest Gump, dont la morale nauséeuse était celle-ci : vive le handicap mental, à bas l’intelligence, vous réussirez si vous êtes le plus bête possible. Rappelons que la devise des fachos franquistes, durant la guerre d’Espagne, était précisément « Vive la mort, à bas l’intelligence ! ».

Bien sûr, les gens de cinéma savent s’y prendre pour nous faire avaler leur message, il suffit d’imaginer un personnage idiot et de le rendre sympathique. Si possible, joué par une grande vedette comme Tom Hanks ou Dustin Hoffman.

Le résultat, c’est que les États-Uniens ont par deux fois élu des neuneus à la Maison-Blanche, d’abord George Bush junior, puis ce crétin dont je refuse obstinément d’écrire le nom. Mais les Français ont fait de même en installant Macron à l’Élysée pour cinq ans, alors qu’il est, non seulement le porte-parole des riches (« Des très riches », avait rectifié Hollande sur TMC), mais aussi prétentieux, incapable et malhonnête.

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