11 septembre 2001
(J’espère ne pas avoir commis, comme à mon habitude, une erreur sur la date, ce qui est mon péché habituel !)
J’ai vu aujourd’hui, en différé, le téléfilm monté a posteriori sur la destruction des Tours Jumelles de Manhattan, œuvre de Ben Laden et de ses sbires – Ben Laden qui avait imaginé cette horreur mais s’était bien gardé d’y participer. Le récit de tout cela a été détaillé dans le livre de mémoires de Barack Obama, que j’ai lu intégralement, avant de lire le livre de sa femme Michelle, dont je dirai un mot très favorable quelque jour.
Mais, comme je ne suis pas sentimental pour un kopeck, et au contraire d’une foule de gens pour qui cette journée du 11 septembre 2001 est riche en émotions du genre jamais-je-n-oublierai-cet-évènement, non seulement je n’ai pas assisté aux faits (ni à la radio, ni à la télévision) et n’ai ressenti aucune émotion, mais n’ai manifesté aucun chagrin et n’ai pas versé une larme. À vrai dire, jamais je n’ai pleuré sur qui que ce fût à cette époque, sauf pour la mort d’un de mes amis, qui ne mourut pas à Manhattan, mais, tout bêtement, dans la banlieue de Clermont-Ferrand. Or cette mort était factice, et vous me permettrez de ne pas entrer dans les détails.
Bref, de ce documentaire, je n’ai guère retenu que le nom du frère d’un grand médecin, à qui je dois beaucoup, et qui était alors consul de France à New York. Avouez que c’était peu ! Et je n’ai appris le ravage des gratte-ciels newyorkais que par un coup de téléphone de mon ami Franck, qui ne m’en a révélé l’existence que dans la journée, et ne m’a valu, en réaction, que la rédaction d’un texte très anti-américain, texte que je ne reproduirai pas ici. Non que je sois un partisan du terrorisme musulman, mais fort peu larmoyant sur les malheurs du bon peuple yankee.