Neurologues – épisode 3
Le troisième eurologue est une eurologue prénommée Violeta. Son cabinet de consultation, avec ceux d’autres médecins, se trouve dans un immeuble situé rue de Varenne, à quelques mètres de l’Hôtel Matignon, résidence du Premier ministre. Mais, le mercredi 15 septembre, elle... n’est pas là. Je ne l’ai jamais vue ! On m’apprend que, le mercredi, elle travaille uniquement à l’Hôpital Sainte-Anne. Seules restent sur place sa secrétaire et une technicienne chargée de faire l’examen qui m’attend, un électro-encéphalogramme. Ce qui n’empêchera pas l’addition qui m’attendra, et qui se monte à 150 euros, ce qu’on me révèle un peu trop tard !
Cet examen, fait dans l’obscurité, durera un quart d’heure, mais on ne me remettra pas le compte-rendu qui en sera fait, et la secrétaire m’assure qu’on me l’enverra par courrier électronique : ce sera le seul pseudo-service qu’on me rendra. Une véritable escroquerie, puisque les jours passeront sans que je reçoive quoi que ce soit. On me dit aussi que je ne reverrai jamais la doctoresse, puisqu’elle ne traite que les épileptiques, ce qu’on s’est bien gardé de me dire à l’avance !
J’ai donc perdu une matinée entière, parcouru à pied une distance considérable puisque le métro est aux cinq cents diables – ce qui m’a épuisé –, et j’ai été refait d’une somme non négligeable pour un résultat inexistant.
Évitez d’être malades ! Ce sont surtout les médecins qui se soigneront.