Le traître et le néant

Publié le par Yves-André Samère

Macron est au pouvoir depuis quatre ans et demi, et je le déteste depuis quatre ans et demi. Pourquoi ? Parce que je le tiens pour un imposteur, doublé d’un truand, qui, ayant réussi à rouler tout le monde, donne des leçons à la Terre entière, sans jamais balayer devant sa porte. En somme, un roi de l’esbroufe.

Malheureusement, nous risquons fort de devoir le réélire, parce que les hommes politiques de ce pays sont presque tous, soit des incapables, soit des types qui lui doivent quelque chose : avoir pu accéder à des postes qui leur rapportent davantage que s’ils avaient dû gagner leur vie honnêtement. Voyez-les : la plupart pédalent dans la choucroute, et se reposent sur leurs collaborateurs, trop heureux d’être largement rétribués. Justement ce que fait leur patron.

Pour ne rien arranger, Macron lui-même incarne la vulgarité, comme dit plus haut, et parle un langage qui est indigne d’un chef d’État. Nous avons eu des présidents, comme De Gaulle ou Pompidou, voire comme Giscard, qui ne commettaient guère d’écarts de langage. Avec Macron, qui aime feindre de s’entourer de djeunz (que bien entendu il méprise), c’est la dictature des bas-fonds. Technocrate arrogant entouré de technocrates arrogants, comme écrit France Inter aujourd’hui.

Les deux journalistes du « Monde », Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ceux qui avaient joué à Hollande un sale tour, sortaient aujourd’hui leur dernier pamphlet, Le traître et le néant, que je compte bien lire, et dont le titre résume très bien ce qu’on doit penser de ce sinistre individu.

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