Quand Bern me cite

Publié le par Yves-André Samère

Aujourd’hui, j’ai acheté quelques livres à la FNAC Forum, dont un publié par Stéphane Bern, Les pourquoi de l’Histoire, un thème très à la mode. Il traite, en 120 courts chapitres, de quelques énigmes de l’Histoire mondiale, dont la nôtre. Or je me suis bien marré à la lecture du sixième, Pourquoi Jésus n’est-il pas né en l’an zéro ?

Il se trouve que ce petit texte lui a été inspiré par une lettre que je lui avais écrite il y a quelques années, pour corriger une affirmation un peu hâtive qu’il avait faite sur RTL, affirmant bien à tort que Jésus était né en l’an zéro. J’avais détaillé une foule de raisons prouvant que Jésus, à supposer qu’il ait existé, ne pouvait pas être né l’année ci-dessus citée, et rappelé qu’au début de notre ère, il n’existait aucune trace d’un quelconque « an zéro », attendu que les chiffres que nous appelons à tort « chiffres arabes » avaient été inventés en Inde et ont été introduits à Bagdad, au début du neuvième siècle, par le mathématicien Al-Khwarezmi.

Stéphane avait sauté ce passage de ma lettre, et a utilisé tout le reste, dont la réfutation de l’anecdote fausse rapportée par l’évangile de Luc, selon qui les bergers faisaient paître leurs moutons dans la montagne la nuit de la naissance du prétendu christ (sans majuscule, c’est un nom commun, rappelons-le ici). Des moutons paissant dehors un 25 décembre !... Je prouvais d’ailleurs que la date de cette pseudo-naissance était tout aussi fausse, et que même un pape, Benoît XVI, avait affirmé qu’il en doutait.

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