Secret (bidon) de la confession

Publié le par Yves-André Samère

N’y allons pas par quatre chemins : la loi française fait obligation, pour un individu quel qu’il soit et qui aurait connaissance d’un délit, de le signaler à la police. La loi n’admet aucune exception. Cette obligation s’applique à tous, par exemple aux médecins.

Il est donc tout à fait illégal de ne PAS dénoncer un abus sexuel opéré sur une personne sans défense, notamment sur un enfant.

Par conséquent, argüer du secret de la confession est tout aussi illégal, et on devrait flanquer en taule tout prêtre qui se dispenserait de cette obligation (comme ils le font tous) au nom d’une règle que la loi n’a jamais prévue.

Que ces messieurs cessent donc d’avancer le prétexte bidon du secret professionnel. Et qu’ils ne prennent plus comme excuse que c’est leur célibat obligatoire qui les pousse à ce crime, puisque la quasi-totalité de ces viols sont commis, non pas sur des femmes, mais sur des garçons, souvent encore enfants. Que vient faire ici le célibat ?

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