De quelques prix littéraires

Publié le par Yves-André Samère

Je n’aurais jamais cru que cela se produirait un jour, et pourtant si : cet après-midi, Amélie Nothomb a reçu un prix littéraire pas négligeable, le Prix Renaudot. Il est rarissime que le jury Goncourt se décide à décerner une récompense de ce calibre et à une telle personnalité, puisqu’il s’agit en l’occurrence d’un auteur rarement considéré comme autre que purement populaire.

Pour ma part, et bien qu’ayant très moyennement apprécié le livre récompensé, Premier sang, je me réjouis, car j’aime beaucoup Amélie Nothomb, qui est une sorte d’impératrice de l’humour ne cherchant pas à paraître.

Donc, lisez son livre, même s’il vous semble très bizarre. Quoi ? Vous avez dit « bizarre » ?

NB : j’ai failli oublier de citer le nom de l’autre lauréat, qui a reçu le Prix Goncourt. Mais ce doit être parce qu’aucun de ceux qui lui ont décerné ledit prix n’a été fichu de prononcer son nom ! En effet, ce sauvage se prénomme Mohamed. Or personne, en France, ne semble capable d’articuler correctement ce prénom, à l’instar de la totalité des Français. Et je n’ose souligner, une fois de plus, que ce prénom, qui s’écrit MoHaMMed en alphabet français, laisse entendre la consonne H, qui n’est PAS muette. Entraînez-vous, vous y arriverez très bien, au bout de quelques heures d’entraînement.

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