Ouf !

Publié le par Yves-André Samère

Les jours se suivent et, heureusement, ils ne se ressemblent pas. Après la journée cauchemardesque vécue avant-hier à l’Hôpital Cochin, où l’on avait exigé que je me rende dans une pharmacie afin de me faire faire un test PCR, faute de quoi on m’interdisait l’entrée dans l’Hôpital (alors que j’avais une convocation du service compétent (?)), j’ai pu, hier, être mieux traité par une simple pharmacie parisienne.

En effet, les imbéciles du gouvernement avaient publié des informations contradictoires, que je résume ainsi : 1. interdiction de sortir de chez soi si on n’a pas en sa possession la preuve qu’on a victorieusement passé le test PCR (vous savez bien, le truc grâce auquel on vous introduit un écouvillon dans le nez pour y recueillir je ne sais quoi), et cette interdiction s’étendait à l’accasion aux hôpitaux ; et 2. obligation d’avoir un passe sanitaire à jour à partir du 15 décembre. Le mien expirait justement ce jour-là, donc je devenais hors-la-loi. Agréable...

Je me suis donc mis en quête d’une pharmacie pour avoir un rendez-vous afin d’être vacciné. La première, rue Rambuteau, a refusé : impossible, trop de réservations. La deuxième, rue du Renard, même impossibilité, mais on m’indique charitablement une pharmacie qui n’est pas trop encombrée, rue Mahler, près du métro Saint-Paul. Je pars en reconnaissance, mais, en chemin, je remarque un attroupement rue des Archives : clients entassés sur le trottoir, et des chaises installées au même endroit. À tout hasard, je tente ma chance et j’entre dans la pharmacie, immense et pleine de clients. Va-t-on m’expulser comme partout ailleurs ?

Non, un employé, très aimable, me demande pourquoi je suis là, j’explique, et, loin de me chasser comme à l’Hôpital Cochin, il me demande ma carte Vitale et mon fameux passe en voie d’expiration. Il m’offre une chaise dans un coin tranquille, et part avec mes documents.

Un quart d’heure s’écoule, et le brave homme revient, avec ma carte Vitale et un nouveau passe sanitaire, dûment mis à jour. Seule transformation, ce document mentionne que l’injection à venir est du rang 3/3, donc je serai vacciné dans quelques minutes, avec Biontech Manufacturing GmbH, autrement dit, Pfizer, très renommé. Et, quelques minutes plus tard, une fille vient m’injecter le produit miracle dans l’épaule droite.

Me voici remis dans le droit chemin !

Si vous vivez à Paris, voici l’adresse de la pharmacie providentielle : Pharmacie des Archives, 2 rue des Archives, dans le quatrième arrondissement, juste à côté du BHV. Ouverte tous les jours entre 8 heures et demie et neuf heures du soir. Comme on disait autrefois, allez-y, vous n’en reviendrez pas !

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