Quand on veut, on peut...

Publié le par Yves-André Samère

... Et si on ne veut pas, on ne peut pas !

Le gouvernement nous a contraints d’avoir sur nous, en permanence, ce qu’il a baptisé du terme de « passe sanitaire » – encore une expression ronflante, puisque, au sommet de l’État, on ne sait plus s’exprimer simplement. Or ce passe a une durée limitée à six mois, donc au 15 décembre si votre dernière vaccinatien date du 30 juin (ou avait, car nos chers et vénérés gouvernants ont bien oublié de nous avertir qu’il serait prolongé jusqu’à sept mois).

Donc, innocemment, je pensais qu’à partir du 15 décembre, la validité dudit passe expirait, et que, si je le produisais, pour, par exemple, entrer dans un hôpital, je me ferais éjecter proprement par les garde-chiourmes. Et que, donc (puisque j’ai plusieurs raisons, dont deux nodules cancéreux au foie à surveiller comme le lait sur le feu, d’aller à l’Hôpital Cochin), je devrais, d’ici à la saint-Sylvestre, produire un passe en cours de validité. Ça va, vous suivez ?

J’ai donc essayé d’obtenir une rallonge de ladite validité de mon passe, à la pharmacie qui me l’avait fourni : peu de choses, simplement deux semaines. Eh bien non ! On ne peut pas changer la date de mon rendez-vous pour la troisième injection, fixé au 28 décembre. C’est l’argument en béton bureaucratique que m’a fourni le laborantin préposé à la distribution des drogues miracles. Et si je passe outre, on me collera certainement une amende pour désobéissance aux consignes sacro-saintes de Sa Majesté l’empereur. Mais oui, vous savez bien, le type qui n’a pas eu honte de serrer la main au commanditaire de l’horrible assassinat d’un journaliste de l’opposition, découpé en tranches dans un consulat turc.

Nous sommes gou-ver-nés, que diable !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

G
Une coquille pour nodule deuxième paragraphe.
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Y
En effet. Le mot ressemblait trop à un presque homonyme. J’ai corrigé. Merci !