Un docteur bien malade
Hier après-midi, j’ai revu Le docteur Jivago, film trop long (trois heures et quatre minutes) de David Lean, que j’avais téléchargé sur Arte dans sa version originale sous-titrée en français – nombreuses répliques manquant, comme souvent sur Arte.
C’était ma troisième vision, car je l’avais vu d’abord à Casablanca, où les films en version originale sous-titrée ne parviennent jamais, puisque, au Maroc, on ne projetait que des versions doublées en français. Et je ne l’avais pas aimé du tout : trop long, confus, musique de Maurice Jarre excessivement répétitive. Et, vu sur Arte, si on comprenait un peu l’anglais, on pouvait reconstituer quoique approximativement le dialogue, là encore sinistré puisque traduit en partie seulement.
Je ne ferai pas la critique du film, puisque ici je ne me livre jamais à cet exercice. Mais je doute de le revoir un jour, car, en dépit des efforts des acteurs pour donner convenablement leur texte, ledit texte a été saccagé. Je dis simplement que ce film ne méritait pas beaucoup mieux ! Et comme je n’ai pas non plus lu le roman de Boris Pasternak et ne le lirai probablement jamais...