À bannir : quelques gros mots pour Macron

Publié le par Yves-André Samère

Mon petit doigt me dit que le verbe emmerder employé par Macron n’a pas vraiment ému grand monde, mis à part les politiques qui trouvent un intérêt à lui taper dessus. En ce qui me concerne, je n’ai pas été « choqué », comme on dit aujourd’hui, et sa faute de français, due à l’ignorance de la grammaire, que je semble être le seul à avoir notée, n’a été remarquée par... personne ! C’est que nul n’a porté le moindre intérêt à ce type d’erreur, cette faute de français, « très envie », qui est impardonnable. Car elle démontre que le président de la République française parle le français comme une vache espagnole.

Plus haut, je disais que je n’ai pas été choqué par Macron, exceptionnellement, car le même vocabulaire avait été utilisé par Pompidou, alors président de la République, s’adressant à Chirac, un de ses ministres. Mieux encore, De Gaulle avait qualifié de jean-foutres l’ensemble des présidents et Premiers ministres de l’Europe, ce que tous ont oublié !

Pourquoi je n’ai pas été choqué ? Parce que je possède un petit livre de Verena Mair-Briggs et Tarradas Agea, publié en 2010 chez First, et intitulé Gros mots du monde entier, en clair, un recueil de grossièretés dans une douzaine de langues, souvent écrits en caractères du pays concerné. Ainsi, je peux préciser qu’un emmerdeur se dit Nervensäge en allemand, rompiscatole en italien, coñazo en espagnol, et mchoshi en suédois.

Bien, rangez vos affaires et sortez en silence.

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