Sortie d’hôpital

Publié le par Yves-André Samère

Entré à l’Hôpital Cochin mercredi après-midi, j’en suis sorti ce vendredi matin vers onze heures. Record de rapidité. Le chirurgien qui m’a débarrassé de mon hernie, que j’ai supportée pendant près d’un an, était le même qui m’avait opéré d’un cancer du foie en 2016.

Par chance, on m’a attribué une chambre simple, c’est-à-dire sans un casse-pieds pour voisin. La paix complète. En 2016, on m’avait remisé dans une chambre double, voisine d’une autre chambre double, donc occupées en tout par QUATRE occupants se partageant un UNIQUE cabinet de toilette. Il fallait, chaque fois, fermer au loquet la porte de communication. Un peu le régime des prisons macroniennes. Une fille travaillant sur place m’a affirmé qu’en six ans, ce régime n’avait pas changé dans la même partie de l’hôpital. On se serait cru à Bamako.

Je ne suis resté sur le billard que deux heures, sans même avoir croisé le chirurgien, d’ailleurs assez agréable, qui est venu seulement ce matin me voir dans ma chambre et n’annoncer que je pourrais sortir dès aujourd’hui.

Principal épisode détestable, il s’avère que ma mutuelle ne payait pas intégralement les frais de taxi (impossible de rentrer chez moi d’une autre façon), et seule la Sécurité sociale règlerait le reste à la société G7, « laissant » au client une dette de 29,10 euros. Bien la peine d’avoir une mutuelle, qui ne vous rembourse que 18,78 % de votre dépense !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Quelle est la particularité des prisons macroniennes ?
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Y
L’histoire que j’ai racontée se passait avant l’élection de Macron, en 2016.