Vienne : concert du Jour de l’An
Hier, j’ai suivi le concert annuel du Jour de l’An à Vienne, de onze heures et quart à treize heures trente, avec un entracte pour caser le journal de treize heures de France 2. Je n’aurais raté ça pour rien au monde, le concert étant consacré aux œuvres de compositeurs viennois, et pas seulement de la famille Strauss (le père et les trois fils). Je rappelle qu’il existe un film d’Hitchcock rappelant la querelle entre le père Strauss, auteur du Beau Danube bleu, et son fils, compositeur des morceaux les plus célèbres. Attention, aucun suspense malgré Hitchcock, car c’était une comédie – un peu fauchée.
Les musiciens étaient tous viennois, mais le chef d’orchestre, Daniel Barenboïm, qui a quatre-vingts ans, était né en Amérique du Sud. Comme je l’ai souvent écrit ici, mon morceau préféré est la Marche de Radetzky, de Strauss l’aîné, qui est toujours jouée en conclusion de ce concert annuel. Les spectateurs ont coutume de souligner les passages les plus connus en frappant dans leurs mains, au signal donné par le chef d’orchestre. Jamais on ne verra cela en France.
La salle, magnifique, était le Musikverein, nom qui signifie « Société musicale », alors que c’est une salle absolument splendide. Elle n’était d’ailleurs pas pleine, les deux galeries du premier étage étant restées vides.