Paradis postal
Dernier exploit de la Poste parisienne : comme je l’ai relaté ici, elle a fermé le grand bureau de poste, qui employait un grand nombre de postiers rue Étienne-Marcel, relativement proche de chez moi, et ne l’a remplacé par... rien ! En tout cas, rien d’accessible.
Mais j’ai eu l’idée d’aller voir l’ancien et très petit bureau de la Rue Saint-Denis, encore plus près de chez moi, et d’y sonner. Un employé est apparu pour me confirmer que ledit bureau est désaffecté car « en travaux » (depuis trois ou quatre ans), mais il a gardé, extérieurement, ses boîtes aux lettres qui, ô surprise ! sont toujours actives, et que, donc, on peut y poster ses lettres. Mais... elles doivent être affranchies. Or, comment affranchir une lettre si on n’a aucun timbre ? Cette pseudo-poste ne vend aucun timbre. Et les bureaux de tabac, pas davantage !
Eh oui, autre grand progrès de l’Administration, nulle part à Paris, et depuis des années, on ne vend de timbres-poste : les buralistes ont renoncé à ce petit commerce, qui ne leur rapportait rien !
Vous connaissez des contrebandiers qui trafiquent dans la vente des timbres-poste ? Amis mafiosi, lancez-vous, il y a du pognon à se faire...
(Quel bonheur de vivre en France !)