Sadisme infirmier

Publié le par Yves-André Samère

Comme je dois entrer demain après-midi à l’Hôpital Cochin, où l’on doit éliminer les deux notules cancéreux qui ont élu domicile dans mon foie, il me faut passer sous les fourches caudines du test PCR. Or aucune pharmacie ne pratique plus ce genre de test, et je suis obligé, faute de mieux, de retourner au laboratoire le plus proche de chez moi, le labo Laborie, où une peau de vache d’infirmière m’avait déjà martyrisé il y a quelques semaines. Impossible d’aller ailleurs, tout est trop loin, et mes jambes refusent de me porter où je voudrais.

Après une attente de durée moyenne, on me passe entre les mains de ladite infirmière sadique, alors que j’ai tout fait pour l’éviter. Et, cette fois, non seulement elle n’a pas appris à faire son travail avec le minimum de délicatesse, mais elle décidé d’explorer mes DEUX narines.

Il paraît que c’est le nouveau règlement. Double pénitence, par conséquent. Me voilà donc derechef dans la gueule du loup. Je crois que je vais me débrouiller pour acheter un revolver.

J’ignore qui a inventé ce test à la noix, et pour quel but. Mais c’est la seule raison qui me fait souhaiter la fin de ces élucubrations pseudo-sanitaires. Les autres contraintes, du type confinement et port du masque, je m’en fiche complètement.

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