Sur France 2, « Leonardo »

Hier soir, j’ai regardé les trois derniers épisodes (sur huit) du feuilleton consacré, si l’on peut dire, à Leonardo Da Vinci. Très coûteux à réaliser, cette réalisation pouvait se borner à ceci : Leonardo commençait de nombreux tableaux, mais n’en finissait aucun ! Ni La Cène, ni La Joconde, aucun. Sic !

Présent presque tout le temps, le personnage de Salaì, devenu le disciple de Leonardo, probablement l’amant, puis peintre lui-même, tient un grand rôle, mais comme le feuilleton s’arrête après la réconciliation entre Michel-Ange et Leonardo, on n’évoque pas du tout leur dernier voyage vers la France, où le roi François Premier avait invité le maître et lui avait laissé la jouissance d’un petit château, où il mourut (et nullement dans les bras du roi, comme le prétend la légende, puisque celui-ci était absent au moment fatidique).

On a aussi inventé le personnage imaginaire de Caterina da Cremona, amoureuse du maître, et joué par une excellente interprète, Matilda De Angelis. Au chapitre des acteurs étrangers, Robin Renucci et Freddie Highmore, lui-même étant executive producer.

En fin de compte, une déception.