Jacques Perrin

Publié le par Yves-André Samère

La mort à 80 ans de Jacques Simonet, qui avait pris le pseudonyme de Jacques Perrin, est un évènement très triste, mais qui a donné lieu à un déluge de banalités. On a ainsi oublié de préciser que, au-delà de ses grands rôles dans des films populaires et de ses productions documentaires, il avait auparavant eu une carrière tout à fait honorable.

Il avait débuté au cinéma, dans un unique film antérieur à ses activités cinématographiques, réalisé par Marcel Carné, Les portes de la nuit, en 1946, où son rôle, minuscule, ne lui permettait pas de figurer dans la distribution. En réalité, il avait eu un grand rôle dans le théâtre enregistré sur disque, avec cinq pièces dont la plus remarquable avait été La ville dont le prince est un enfant, de Montherlant, jamais jouée alors, où il tenait l’un des rôles principaux, celui de Souplier, âgé de quatorze ans et tombé amoureux d’un garçon plus âgé. Ce disque est rarissime, et je l’ai toujours !

Je vous passe le reste, tout le monde en a parlé, donc je ne peux rien ajouter de neuf.

 

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Je sais que vous devez le savoir , mais comme les ignares qui se disent journalistes n'en ont pas parlé ; il a entrepris de devenir producteur pour sauver la mise à Costa Gavras , pour Z, bien que lui-même sans le sou mais par sa gentillesse et ses relations Montand , signoret ,etc . Ca a marché . A propos d'ignare , j'ai vu un doc consacré a Jeanne Moreau où le conteur parle de "l'anglais" Joseph Losey, alors qu-il est américain ayant fui le Maccarthysme !
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Y
Je connaissais quelques-uns de ces détails (qui n’en sont pas), et chacun savait qu’il était très aimé, dans la profession et par le public. Et je savais aussi que Losey avait dû quitter les États-Unis après avoir été persécuté à la suite d’une enquête sur ses "activités anti-américaines", comme beaucoup d’artistes. Les États-Unis ont perdu pas mal d’artistes à cause de cette sottise monstrueuse.