Joël Dicker, exécrable romancier

Publié le par Yves-André Samère

Je ne me suis pas du tout intéressé à la pseudo-grande affaire du jour : l’élection présidentielle. J’avais bien prévu que je ne mettrais pas les pieds dehors ce dimanche, et, en effet, je ne suis pas sorti de chez moi. Le cher Coluche aurait parlé de l’érection pestilentielle, ce qui était le meilleur qualificatif pour ce genre de scrutin.

En revanche, sur France Inter, j’ai écouté Le masque et la plume, en différé, puisque cette émission, exceptionnellement, a été diffusée à midi au lieu de huit heures du soir les autres dimanches. Or je me suis régalé, puisque tous les participants, y compris le meneur de jeu Jérôme Garcin, ont pilonné Joël Dicker que, dès son premier roman, j’avais classé au nombre des auteurs qui ne savent pas écrire ! Or il avait reçu, pour son premier roman, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, le Grand prix du roman de l’Académie française – inexplicable récompense ! Et c’est par cette émission que j’ai appris la vérité sur ce « Grand prix » : c’est son éditeur d’alors, Bernard de Fallois (aujourd’hui décédé) qui s’était mis en quatre, Dieu seul sait pourquoi, afin de lui faire attribuer cette distinction ô combien imméritée. Or tous les critiques ont affirmé qu’il était plus mauvais encore que Dan Brown, l’auteur du Da Vinci code ! Ce que je confirme, ayant lu les deux.

Donc, unanimité, Dicker est un très mauvais écrivain, ce que j’avais décelé à la lecture de son premier opus.

Conclusion, n’achetez surtout pas son dernier chef d’œuvre, vous vous mordriez les doigts.

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