🌐 Mardi 26 avril 2022 - Admission

En ce moment, je vous écris depuis l’hôpital Cochin, où j’ai passé une des journées les plus ennuyeuses de ma vie. Jugez-en : on m’a convoqué pour être sur place aujourd’hui à 14 heures, afin de me faire passer une IRM demain à 19 heures ! Entre-temps, rien. J’ai donc occupé mon temps libre, c’est-à-dire TOUT mon temps, à lire. Par chance, j’avais apporté ma liseuse. Autre chance, on a reculé la date de mon IRM, reportée à demain et à une heure raisonnable.

De tout ce jour, je n’ai vu qu’une interne, et une infirmière qui a pris ma température (passionnant...), et n’ai eu que le repas du soir, d’ailleurs infect comme toujours à l’hôpital. Tout ce que je déteste aboutit dans mon assiette, à rebaptiser « poubelle ». Par chance, ma chambre a le chauffage, car, par nature, elle est du genre réfrigérante. Mais un infirmier complaisant m’a fourni une couverture pour la nuit.

Demain matin, je déserterai cette chambre pour aller à la cafétéria acheter « Le Canard ». Rien d’autre en vue. Et après-demain, mon hématologue m’a promis qu’elle viendrait me voir, puisque une consultation avec elle est aussi prévue. Ensuite, aucune corvée pendant deux mois, sauf accident, puisqu’ici on vous convoque sans se soucier de vos propres occupations et autres loisirs. Pour le moment, n’ayant pas Internet dans ma chambre puisque ce privilège est payant, je reporte au jour de ma sortie la mise en ligne du présent texte, que vous lirez donc avec retard. Son titre sera précédé de deux décorations, ainsi que je l’avais conçu il y a quelques mois. Ce ne sera pas la première fois !