Stupéfié ou stupéfiait ?
Jolie faute de français en page 2 du « Canard » paru ce matin, dans les quatrième et cinquième colonnes de l’article Accidents de parachute. On y lit en effet ceci : « L’investiture de Manuel Valls [...] a non seulement révolté le député sortant [...] Stéphane Vojetta, [...] mais aussi stupéfait un autre député », etc.
La faute est dans l’adjectif stupéfait, employé ici comme participe passé de révolté, qui est un verbe. C’est impossible, il faudrait employer le participe passé stupéfié !
Le plus marrant, c’est que la même faute avait été commise par Roger Peyrefitte dans son récit de l’admission de Marguerite Youcenar à l’Académie française. Il avait écrit qu’elle « avait stupéfait les Académiciens » en commettant une erreur de même nature. Or Peyrefitte se vantait sans arrêt de rédiger tous ses romans dans un français parfait !
Je tremble à l’idée que Macron puisse un jour commettre en public une calembredaine de même nature... Pas ça, et pas lui !