Pablo Mira, un spectacle à fuir !

Publié le par Yves-André Samère

Hier soir, après avoir suivi Forty guns sur Ciné Plus Classic, un film du grand réalisateur malheureusement bien oublié, Samuel Fuller, j’ai commis l’erreur, dans mon ignorance, de vouloir regarder la fin du spectacle de Pablo Mira sur TMC.

Hélas, c’était d’une vulgarité jamais vue ailleurs. J’ai passé tout mon temps à me répéter que ce spectacle n’était ni fait ni à faire, et que son auteur visait très bas. Les femmes semblaient être sa cible permanente, et je comprends mal comment celles qui étaient présentes dans le public ne l’ont pas hué en chœur. Entendons-nous, je ne suis pas exagérément féministe, mais il existe des limites à tout.

La dernière partie du spectacle, celle que l’artiste – ou supposé tel – rajoute après avoir feint d’avoir terminé (coutume du showbiz qui m’a toujours agacé, et dont seul Jacques Brel se dispensait), était d’un gênant outrancier : un comparse apparaissait sur la scène, descendait dans la salle pour se camper devant un spectateur du premier rang, et comme il était largement obèse (le comparse, pas le spectateur), il obstruait la vision dudit spectateur qui, dès lors, ne voyait plus rien de la scène. Or ce pseudo-gag a duré jusqu’à la fin du spectacle, soit un bon quart d’heure ! Je n’ai jamais assisté à une plaisanterie aussi stupide.

À la place du spectateur auquel on volait une partie de la représentation, j’aurais boxé l’acteur et son complice encombrant. Mais non, l’imbécile a joué le type ravi d’être la victime d’une mauvaise plaisanterie. Masochiste ?

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