L’ère des robots

Ce doit être une des tendances du moment : il y a de plus en plus de spectacles sur les robots.

Ainsi, au cinéma, on peut voir actuellement, sortis en même temps, deux films, l’un français, L’homme parfait, que je n’ai pas encore vu, et l’autre allemand, Ich bin dein Mensch, (en anglais, I’m your man, et Je suis votre homme en version française), vu ce matin. Le second bénéficie d’un très bon dialogue, très amusant, surtout dans sa première moitié, et son interprète masculin principal est Dan Stevens, qui fut naguère le gendre du comte dans Downton Abbey. Hélas, son personnage y mourait d’un accident d’automobile à la fin du troisième épisode, ce qui le priva de figurer dans les deux longs métrages qu’on réalisa ensuite. Je signale que ce très bel acteur, qu’on a surtout vu au théâtre en Angleterre, parle le français et l’allemand, et qu’on l’entend, dans le présent film, prononcer une phrase en coréen.

Outre ces films, Arte a ressorti récemment du placard les deux premières saisons de cette illustre série suédoise, Äkta människor (en anglais Real humans, en français 100 % humains), et, à partir de demain, la troisième saison, que je me ferai un plaisir de télécharger ; il y aura huit épisodes, à ma connaissance. Ne ratez pas ce chef d’œuvre ! Il traite d’un sujet un peu tabou : serons-nous un jour capable de tomber amoureux des robots, plutôt que d’en faire des domestiques ? Asimov, s’il vivait encore, adorerait.