Quand un hôpital se met en vacances
Avant-hier, je me suis débarrassé d’un poids très lourd qui avait fini par m’obséder : les innombrables convocations à l’Hôpital Cochin, qui pleuvaient comme à Gravelotte. Plus d’une par semaine. Tout mon mois d’août y passait !
Pour y remédier, j’ai téléphoné au service de la gastroentérologie, afin de me faire proposer une date un peu plus éloignée.
Eh bien, réussite totale, la secrétaire, très aimable, m’a offert un rendez-vous pour le mois de septembre, ou octobre, attendu qu’en août, ce service FERME totalement ses portes ! Où a-t-on jamais vu qu’un hôpital public se croisait les bras à l’occasion des sacro-saintes vacances ?
C’est presque pire qu’en Afrique, où l’on ne nourrit pas les malades.