Notre-Dame de Paris

Publié le par Yves-André Samère

Je n’ai pas encore lu Les Misérables, de Victor Hugo, mais je le ferai prochainement. En revanche, je viens de terminer Notre-Dame de Paris, et ce livre m’a profondément déplu !

Outre que le romancier fabriquait des phrases interminables et truffées de phrases en latin tout aussi interminables (sans jamais en donner la traduction, donc Hugo se fichait de ses lecteurs), il faut avouer que son intrigue, qui met des heures avant de démarrer, ne commence à entrer dans le sujet principal que quelques chapitres avant la fin, et se termine abruptement, ignorant son héroïne, la jeune Esmeralda, dont on devine, très longtemps avant la fin, qu’elle va être sacrifiée par l’auteur, lequel s’intéresse avant tout à Quasimodo, mieux traité, mais expédié sans aucun égard. Outre cela, le personnage le plus sympathique, le jeune Jehan Frollo, est tué sans aucune raison par Quasimodo.

J’ai déjà lu des romans ou des pièces du père Hugo, par exemple Les Burgraves, pièce ridicule d’un bout à l’autre, et dont je connais très peu de défenseurs. Un souvenir me revient, selon lequel cette pièce, où tous les personnages sont cacochymes, recèle cette perle dans la description d’un personnage : « Sa barbe, d’or jadis, de neige maintenant, Faisait trois fois le tour de la table de pierre ». On croirait lire du Macron.

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