Ils n’ont « pas souhaité » venir
Entendu cet extrait de charabia dans une émission sur les médicaments : les divers fabricants de ces mixtures avaient été invités à participer aux débats sur ce sujet épineux, mais TOUS ont refusé de se mouiller et sont restés dans leurs laboratoires, où nul ne peut espérer être admis.
J’ai déjà, dans d’autres messages publiés ici, épinglé cette façon de reculer devant le danger atroce de se voir désigné à la vindicte populaire en venant se faire taper sur les doigts par des salopards de malades auxquels on vend très cher des remèdes qui pourraient leur sauver la vie.
C’est vrai, ça, de quel droit se cachent-ils derrière leurs labos ultra-protégés ? Ils ont peur qu’on leur pique quelques dizaines de millions ? Puisque, une fois breveté, un médicament devient rare, donc cher, et qu’un brevet est maintenu par l’État pour vingt ans au minimum, y compris si ses propriétaires ne le mettent pas sur le marché afin de ne pas faire concurrence à ceux qui existent déjà et leur rapportent une fortune. Ainsi, un médicament commercialisé par Novartis peut atteindre deux millions d’euros par injection. Ou encore, cette insuline que la moitié des diabétiques ne peuvent pas s’offrir, car elle est trop chère ; qu’ils meurent donc, même si l’insuline existe depuis... cent ans !
Bref, les fabricants de médicaments se comportent exactement comme des mafiosi.